À New York, un couple aisé apprend la mort de la nounou de son fils Sebastian. Ils hésitent à assister à l'enterrement.
Diffusée sur OCS entre 2016 et 2018, la série Atlanta n’a pas bénéficié d’une disponibilité exemplaire sur les plateformes de streaming. C’est sans compter Disney+ qui commence à rapatrier les meilleures séries des chaines et plateformes du groupe Disney comme Hulu, ABC ou encore FX. Les deux saisons sont désormais disponibles dans la section Star et c’est l’occasion parfaite de voir (ou revoir) l’une des meilleures séries de ces dernières années.
Créée par Donald Glover après son départ de la série Community, Atlanta nous plonge dans le monde du rap et de la trap dans la ville qui a vu éclore tous ces genres de musiques depuis prés de 30 ans. On suit Earn (Glover), un jeune homme qui a quitté ses études pour subvenir aux besoins de sa famille. Pour remonter la pente, il tente de devenir le manager de son cousin Alfred (Brian Tyree Henry), un rappeur sous le pseudonyme de Paper Boi qui gagne en popularité, accompagné de son meilleur ami Darius (Lakeith Stanfield). La bande navigue dans cette soudaine célébrité au sein d’une industrie qui semble tiraillée entre l’art et son penchant commercial.
Atlanta jongle constamment entre les tonalités : si l’humour est omniprésent dans la série, il est toujours inattendu et surréaliste, mettant en avant le ridicule des personnages ou des situations dans lesquelles ils se trouvent. Elle apporte ainsi un vrai point de vue sur le monde du rap et ses dessous pas franchement glorieux. La quête de célébrité vaut-elle de mettre à mal ses amitiés ? Comment percer dans un monde qui voue un culte à l’image au détriment, parfois, du talent artistique ? Atlanta aborde toutes ces questions sans pour autant faire une critique acerbe de toute l’industrie : elle ne fait qu’en exposer les contradictions.
Commentaires (7)
Le genre de parents qui ne devrait pas avoir d’enfants… ils m’ont bien énervé le père comme la mère. Pauvre gamin.
Un jour, Donald Glover va se rendre compte que ce qu'il essaye de critiquer ce n'est pas le racisme des blancs envers les noirs mais la discrimination entre les classes sociales, du haut vers le bas. Utiliser un fait divers, ou un comportement qui se retrouve absolument dans toutes les sociétés pour en faire un pamphlet antiraciste, c'est au mieux naïf, au pire communautariste et à côté de la plaque.
Cet épisode est vraiment une cassure par rapport au précédent, toutefois je ne suis pas sûr d’avoir compris la fin également de quoi il s’agissait dans l’église (le AirDrop), j’ai une idée mais je ne suis pas sûr, en tout cas ces épisodes fillers déconnectes toujours une expérience étrange et coup de poing ! Un génie à n’en pas douter Donald Glover