Les rappeurs ont été arrêtés. Ils comprennent que mener la vie de voyou n'est pas aussi glorieux qu'ils le pensaient.
Diffusée sur OCS entre 2016 et 2018, la série Atlanta n’a pas bénéficié d’une disponibilité exemplaire sur les plateformes de streaming. C’est sans compter Disney+ qui commence à rapatrier les meilleures séries des chaines et plateformes du groupe Disney comme Hulu, ABC ou encore FX. Les deux saisons sont désormais disponibles dans la section Star et c’est l’occasion parfaite de voir (ou revoir) l’une des meilleures séries de ces dernières années.
Créée par Donald Glover après son départ de la série Community, Atlanta nous plonge dans le monde du rap et de la trap dans la ville qui a vu éclore tous ces genres de musiques depuis prés de 30 ans. On suit Earn (Glover), un jeune homme qui a quitté ses études pour subvenir aux besoins de sa famille. Pour remonter la pente, il tente de devenir le manager de son cousin Alfred (Brian Tyree Henry), un rappeur sous le pseudonyme de Paper Boi qui gagne en popularité, accompagné de son meilleur ami Darius (Lakeith Stanfield). La bande navigue dans cette soudaine célébrité au sein d’une industrie qui semble tiraillée entre l’art et son penchant commercial.
Atlanta jongle constamment entre les tonalités : si l’humour est omniprésent dans la série, il est toujours inattendu et surréaliste, mettant en avant le ridicule des personnages ou des situations dans lesquelles ils se trouvent. Elle apporte ainsi un vrai point de vue sur le monde du rap et ses dessous pas franchement glorieux. La quête de célébrité vaut-elle de mettre à mal ses amitiés ? Comment percer dans un monde qui voue un culte à l’image au détriment, parfois, du talent artistique ? Atlanta aborde toutes ces questions sans pour autant faire une critique acerbe de toute l’industrie : elle ne fait qu’en exposer les contradictions.
Commentaires (7)
La scène où les enfants jouent avec des pistolets à eau pour faire "comme Paper Boy" m'a fait penser à la scène dans The Wire où les enfants veulent faire "comme Omar"... Joli clin d'oeil. Et puis, tellement bien filmée la scène du mec qui se fait tabasser par les flics, on voit exactement ce qui se passe mais le type est caché par les chaises. Et après la caméra sur les détenus qui détournent tous leur regard avec dégoût... Beaux placements de caméra qui ajoutent encore plus de tension à la scène sans faire dans le sensationnalisme, je suis fan !
J'ai trouvé cet épisode excellent. Il dénonce le système judiciaire et policier aux USA avec une touche d'humour
J'ai adoré cet épisode, plus encore que le premier !
J'ai vraiment pas du tout accroché à cet épisode quand j'avais vraiment bien aimé le pilote : j'ai trouvé celui-ci ennuyeux et ennuyant, sans intérêt, peut-être parce que je m'intéresse moins au personnage d'Alfred qui constitue la majeure partie de l'épisode.
Suite logique du précédent épisode... la réaction du flic avec le gars un peu déséquilibré, connu des services, puisqu'un habitué toutes les semaines, montre bien l'état d'esprit, d'une certaine police. Et je dois dire que ça fait peur ! Ma première réaction a été "mais pourquoi ???"...
On va savoir quand cqui c passé pdt la fusillade
La scène avec le type malade me fait penser à une news qui dit que la moitié des personnes tuées par la police étatsunienne ont un handicap. Triste.