Déjà presque 9 mois depuis la fin de Game of Thrones et Westeros vous manque ? À l’approche (lointaine), du premier spin-off attendu pour 2022, nous revenons sur la série pour une émission très spéciale sur BetaSeries la radio.
Dans ce nouvel épisode d’EntourageS, Kevin Elarbi reçoit la philosophe Marianne Chaillan (auteure de Game Of Thrones une fin sombre et pleine de terreur aux éditions Des équateurs) qui nous parlera de son ressenti face à la série et notamment face à cette fin douce-amer qui a tant fait parler d’elle. Elle analysera pour nous les différents personnages en faisant des parallèle avec les plus grands philosophes (Kant, Spinoza, Sartre, etc…), mais aussi les implications de cette fin au regard du contexte politique actuel.
Un débat passionnant, et accessible, pour revenir une dernière fois sur une des séries les plus emblématiques de la décennie.
Voici quelques extraits choisis :
Chacun son personnage
Chacun d’entre nous soutenait une valeur philosophique à travers le personnage qu’il défendait. Ainsi ceux qui soutenaient Cersei par exemple, défendaient qu’il fallait être machiavélique, rusé. Mais pour Jon Snow, ce qui compte, ce n’est pas la stratégie, mais la vertu.
La déception des fans
Si vous avez été déçu, c’est peut-être voulu selon Marianne Chaillan : « Cette déception n’est pas l’échec de la série mais sa réussite. » Car c’était la vision pessimiste de George R.R. Martin, notamment en politique : celle d’être sans illusions.
Le destin de Daenerys
Sa transformation en Evil Queen a-t-elle laissé des indices dans les saisons précédentes ? Selon Marianne, Daenerys utilisait la violence, mais jamais pour tuer des innocents. Mais c’est bien l’usage de la force qu’elle décide d’opérer, quand Missandei s’exclame « Dracarys » avant de se faire exécuter par Cersei.
Pourquoi c’est la série la plus étudiée ?
Elle s’offre à des tonnes de lectures possibles et à plein de champs disciplinaires : la philosophie, la politique, la science. C’est une série riche en niveaux de lectures et pas seulement philosophique.
Arya, cohérence absolu du personnage.
Arya incarne la liberté de se définir soit même : elle refuse d’être mise dans une case et tout son arc narratif est cohérent du début à la fin.
Écoutez l’émission dés maintenant !
Vous pourrez débattre avec nous en utilisant le hashtag #EntourageS ou en mentionnant @betaseries & @kevinelarbi