Dr Bash a été créée par Joseph Kay, un scénariste et producteur canadien. Kay a été inspiré pour créer la série après avoir rencontré un médecin qui était un immigrant récent et qui travaillait comme chauffeur de taxi à Toronto. Dès les premières minutes de la série, on voit un homme qui sauve plusieurs vies après un accident d’un véhicule qui entre en collision dans un restaurant. Il effectue plus que des gestes de premiers secours, ce sont des manipulations chirurgicales même qui impressionnent l’une des victimes qui est également directeur de l’hôpital fictif York Memorial de Toronto. Il va ainsi recruter le Dr Hamed pour ses urgences. On connait Urgences bien sûr, mais Dr Bash n’est pas de trop dans le paysage télévisuel médical.
La saison 2 est arrivée sur TF1+.
Dans Transplant, ou Dr Bash en français, on suit le Dr Bashir Hamed, un médecin syrien qui a fui la guerre pour recommencer sa vie au Canada. Le personnage de Bashir est bien plus qu’un simple médecin, il incarne le parcours de millions de personnes à travers le monde qui ont été contraintes de quitter leur pays d’origine en quête d’une vie meilleure. Hamza Haq donne vie à ce personnage avec une sensibilité et une nuance. Evidemment, l’équipe de l’hôpital est divisée en deux camps, ceux et celles qui voient son arrivée d’un mauvais œil, et les autres qui l’accueillent à bras ouverts. Celui qui lui permet d’avoir cette opportunité est représenté par le Dr Jed Bishop (sous les traits de John Hanna) qui va lui demander de prouver qu’il a sa place. Car c’est bien la responsabilité de tous les immigrés, de redoubler voire de tripler d’efforts pour être reconnu à leur valeur. Certains personnages vont changer de camp au fur et à mesure des saisons. En mettant en avant un protagoniste issu de la communauté immigrée, la série aborde de manière subtile mais percutante des questions telles que l’intégration, l’identité et le sentiment d’appartenance. Bash va devoir s’adapter en respectant les méthodes de l’hôpital mais aussi en apprenant à se faire respecter.
Au niveau des cas médicaux, la série rappellera une autre série médicale canadienne de renom, Saving Hope, avec des cas dramatiques très forts, et des touches de soap opera avec des rebondissements inattendus. Car ce ne sont pas tant les patients qui intéressent les spectateurs (même si certains se démarquent des autres), mais bien les interactions interpersonnelles entre les médecins de l’hôpital et leurs entourages. Le seul bémol reste probablement la réalisation assez neutre sans réelle originalité, où on reconnait bien les drames canadiens. En tout cas, on pourra retrouver la saison 2 dès à présent sur TF1+.