Créée par le talentueux duo Steven Moffat et Mark Gatiss, la première diffusion de la série Sherlock a eu lieu sur la BBC One, avec le tout premier épisode intitulé Une étude en rose, en 2010. Ce premier épisode a immédiatement captivé l’attention des spectateurs par son approche novatrice et sa relecture moderne des aventures de Sherlock Holmes. Et après, il y a eu l’explosion de la popularité de Benedict Cumberbatch et Martin Freeman, et vous connaissez le reste. Devenue un phénomène culturel, l’intégrale revient sur Netflix. Au total, Sherlock compte quatre saisons, pour un total de quatorze épisodes, ainsi que plusieurs épisodes spéciaux. Dans la première saison, Sherlock et Watson se rencontrent pour la première fois et forment leur duo. Ils enquêtent sur une série de suicides qui se révèlent être des meurtres orchestrés par un mystérieux tueur en série. Chaque épisode adapte librement une des célèbres histoires de Sir Arthur Conan Doyle. Le but de Sherlock est de résoudre le cas et de démasquer l’identité du tueur, tout en impressionnant Scotland Yard avec ses capacités déductives. Certains épisodes durent presque deux heures et sont plus comme des téléfilms. La série mélange enquête policière et thriller psychologique sans oublier la touche d’humour britannique.
L’un des éléments-clés qui a immédiatement séduit le public est sans aucun doute le talentueux duo d’acteurs formé par Benedict Cumberbatch et Martin Freeman, interprétant respectivement Sherlock Holmes et le Dr John Watson. Leur alchimie à l’écran est palpable, apportant une dynamique électrisante à chaque épisode. Cumberbatch incarne magistralement la complexité du détective excentrique, tandis que Freeman apporte une touche d’humanité et de normalité en tant que fidèle compagnon de Sherlock. Leur partenariat est bien plus qu’une simple collaboration ; c’est une exploration des contrastes entre la logique implacable de Sherlock et l’humanité chaleureuse de Watson. Moffat et Gatiss ont réussi à moderniser les intrigues classiques de Sherlock Holmes tout en préservant l’essence même des récits de Sir Arthur Conan Doyle. Leurs scénarios astucieux, remplis de rebondissements inattendus et de mystères captivants, ont maintenu les téléspectateurs en haleine à chaque épisode. De Lestrade à Moriarty, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Par ailleurs, son ennemi juré, Moriarty, joué de manière mémorable par Andrew Scott cristallise un autre élément-clé. Moriarty représente le côté obscur de l’intellect de Sherlock, un miroir déformé de sa propre génialité. Pourtant, il n’apparait que dans une poignée d’épisodes. Mais leur relation de jeu de chat et de souris, imprégné de tension et de fascination mutuelle élève la série. Côté visuel le « palais de la mémoire », la technique mnémonique que Sherlock Holmes utilise pour stocker et récupérer des informations importantes, impressionne assez.
De la confrontation avec Moriarty jusqu’aux révélations sur le passé de Sherlock, chaque saison approfondit les personnages et tisse des liens émotionnels plus forts. L’intégrale est à retrouver sur Netflix.