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Dr House, un indétrônable du cynisme 

Créée par David Shore et diffusée de 2004 à 2012, Dr House se place comme l’une des séries phares des années 2000 avec son approche non conventionnelle du domaine médical et son personnage principal charismatique incarnant le cynisme à l’état pur. La série est disponible en intégralité sur Netflix et si vous ne l’aviez pas vue (et que vous avez du temps devant vous car il y a tout de même huit saisons), elle reste toujours un titre culte à ne pas louper. Un médecin accro à la Vicodine, un anti-douleur disponible à l’hôpital où il travaille, Dr Gregory House, un médecin diagnosticien brillant mais cynique et antisocial. Il n’aime pas être gentil et rassurant, il veut résoudre ses affaires médicales. Entouré de son équipe de jeunes médecins, Dr Eric Foreman (Omar Epps), le Dr Allison Cameron (Jennifer Morrison), et le Dr Robert Chase (Jesse Spencer), il doit répondre aux attentes de sa boss et plus si affinités (campée par Lisa Edelstein) et se faire recadrer par son meilleur ami le Dr James Wilson (Robert Sean Leonard). Chaque épisode suit House et son équipe alors qu’ils tentent de diagnostiquer des cas médicaux mystérieux et complexes (parfois un lupus…) et le spectateur peut se prêter au jeu. Shore aujourd’hui est également le showrunner de Good Doctor, et il est indéniable que les deux séries partagent une certaine écriture et des dynamiques entre les personnages.

Hugh Laurie s’est fait connaître du public américain avec ce rôle, lui qui était plutôt comédien sur les planches en Angleterre. Il faut dire que ce rôle lui allait comme un gant et c’est difficile d’imaginer quelqu’un d’autre à sa place.

Au fur et à mesure que la série progresse, les personnages subissent des transformations significatives, défiant les attentes et ajoutant des couches de profondeur à l’histoire, puis il y a des changements de casting et le noyau principal change avec des départs et des arrivées. House, en particulier, passe par des hauts et des bas émotionnels, ce qui le rend plus humain et attachant malgré son attitude souvent cynique. Les relations entre les personnages se développent également de manière organique, offrant des moments de tendresse et de conflit qui rendent l’expérience de visionnage captivante. Au-delà des cas médicaux, House lui-même est hanté par des douleurs physiques chroniques et lutte contre une addiction aux médicaments, ce qui permet une perspective du cordonnier mal chaussé. La série aborde des thématiques éthiques chères à Shore, quand la médecine peut pencher du côté du moral pour ne pas être légale. House est souvent prêt à enfreindre les règles éthiques et morales pour obtenir un diagnostic, ce qui soulève des questions sur les limites de la profession médicale et sur ce qui est justifié au nom de la santé du patient.

En tout cas, Dr House est une série à voir, et il n’est pas trop tard pour la rattraper !

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Published by
Aki