Love & Death, la récente série limitée de HBO Max et qui débarque sur Canal+, plonge dans l’affaire tristement célèbre de Candy Montgomery, une femme au foyer texane qui a tué son amie Betty Gore à coups de hache en 1980 repris dans le livre « Evidence of love: a true story of passion and death in the suburbs ». L’histoire peut sembler familière pour certain·es, car elle a été récemment revisitée dans la série Candy de Disney+ avec Jessica Biel et Melanie Lynksey dans les rôles de deux femmes, au lieu d’Elisabeth Olsen et Lily Rabe dans cette nouvelle version. Mais il faut noter que Love & Death est créée par David E. Kelley (Big Little Liesdont une saison 3 pourrait bien se profiler, etc.), connu pour assembler un casting intéressant avec des personnages féminins poussés. Réalisée par Lesli Linka Glatter (Homeland), Love & Death entre dans l’intimité des personnages comme un thriller psychologique.
La série, étalée sur sept épisodes, dévoile les circonstances entourant la liaison adultère de Candy avec Allan Gore, joué par Jesse Plemons. Les premiers épisodes décrivent minutieusement la vie quotidienne des deux couples, soulignant la monotonie apparente de la vie suburbaine au Texas dans les années 1980. Elle sera disponible à partir du 30 novembre sur Canal+ avec une diffusion de deux épisodes tous les jeudis à 21h.
Elizabeth Olsen, libre de son rôle de super-héroïne dans l’univers Marvel, incarne Candy dans Love & Death qui se positionne comme une narration plus naturaliste, évitant le sensationnalisme d’une manière plus sobre par rapport à l’adaptation de Hulu. Les quatre premiers épisodes de la série sont une mise en place de la relation entre Candy Montgomery (interprétée par Elizabeth Olsen) et Allan Gore (Jesse Plemons), le mari de sa meilleure amie Betty (jouée par Lily Rabe). La série souligne le caractère étouffant de cette existence, en particulier pour Candy, qui exprime sa frustration par des moyens peu orthodoxes en démarrant cette liaison. Olsen est évidemment bluffante, et écrase presque tout le monde.
La mini-série suit son cours en passant de la vie apparemment monotone des deux couples à la liaison secrète de Candy et Allan, puis au procès qui s’ensuit. Le true crime doit bien commencer quelque part… L’approche (également dans Candy par ailleurs) n’est pas de venir apporter une solution miracle expliquant pourquoi cette femme en est venue à tuer de manière aussi violente. Elle vient juste dévoiler la vie de cette femme, et c’est au spectateur de théoriser sur les raisons de son acte. Évidemment, ce n’est pas simplement une histoire de « crime passionnel de la femme délaissée de banlieue », mais quelque chose de plus subtil et moins scandaleux. Pour les personnes qui ne connaissent pas forcément les détails et qui voudront Googler l’issue du procès avant d’avoir fini la série, réfrénez-vous, et vous serez peut-être surpris.
Les sept épisodes commencent le 30 novembre sur Canal+.