B.R.I., créée, écrite et réalisée par Jérémie Guez (soutenu à l’écriture par Erwan Augoyard), renouvelle la série policière contemporaine tout en s’inscrivant dans la lignée d’Engrenages ou de Braquo. Au croisement de ces séries emblématiques, B.R.I met en scène une brigade rarement vue à l’écran : la Brigade de Recherche et d’Intervention, un corps de la police judiciaire amené à agir et prendre des risques en enquêtant sur les affaires du grand banditisme. À la BRI Versailles, unité historique spécialisée dans le grand banditisme, Saïd prend la tête d’une équipe constituée de jeunes flics d’élite : Badri, Vanessa, Julien et Socrate. Il devra trouver sa place au sein de son groupe, en imposant des méthodes bien différentes de celles de Patrick, l’ancien chef charismatique et respecté qui entretient des liens troubles avec le voyou Éric Perez, alors qu’une guerre des gangs risque d’embraser la capitale. Une promesse captivante en termes de fiction et de réalisme.
La saison 1 de B.R.I. démarre le 24 avril sur Canal+ dès 21h avec deux épisodes par lundi et disponible sur myCanal.
Dans la série, des visages familiers comme celui d’Emmanuelle Devos dans un rôle à contre courant, ou celui de Vincent Elbaz. Mais c’est surtout la jeune équipe qui compose cette brigade qui se démarque. Portée par une nouvelle génération de comédiens – Sofian Khammes, Ophélie Bau, Théo Christine, Rabah Nait Oufella et Waël Sersoub – cette relève inspirante fait souffler un vent de fraîcheur. Leurs performances sont brillantes et unifient le groupe. De la violence, certes, mais contenue pour exploser à un moment précis et jamais gratuite. Et malgré le contexte social actuel, la politique n’entre pas en jeu dans la série. Il n’y a pas de critique ou de défense du système, mais simplement une histoire. Une histoire très prenante par ailleurs, qui monte en puissance tout au long de la saison.
Toute l’équipe a été impressionnée par la préparation et par la connaissance de Jérémie Guez sur les brigades d’intervention. Non seulement le créateur a insisté pour qu’ils soient entraînés à la maîtrise des armes à feu « à l’américaine » c’est-à-dire avec des attitudes et des positions modernes contrairement à de nombreuses fictions hexagonales, mais en plus il était important de trouver une dualité aux personnages. Il ne s’agit pas de simples enquêtes ou de courses poursuites, les B.R.I. planifient et exécutent. Ce n’est pas non plus un simple Bureau des légendes où tous les agents sont infiltrés et où la politique joue une place prépondérante. Non, dans B.R.I. on s’attache aux destins des personnages, qu’ils soient en proie à un conflit familial ou personnel. Chacun suit une évolution différente, mais avec au cœur, Saïd, ce nouveau chef de groupe.
Laissez vous emporter par B.R.I. dès le 24 sur Canal+.