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Comme mon fils (TF1) : la fiction à voir à la télé cette semaine

Avec Télé 7 jours, découvrez le programme qui fait l’actu à la télévision. Au programme de TF1, à 21h10, le téléfilm Comme mon fils. L’histoire d’un braqueur en cavale, joué par Tomer Sisley, qui se retrouve flanqué d’un enfant. Un récit tendre et vrai, qu’il a fallu adapter avec soin.

“Il me reste des souvenirs de perquisitions, de quelques courses-poursuites, de la voiture qui faisait des étincelles contre la glissière de sécurité. Les voyages, à droite et à gauche, les déménagements en catastrophe. Et puis, les moments de vie de famille, les sorties au parc… » Au bout du fil, Ludovic Guittet est ému de raconter son histoire et celle de « son papa », comme il l’appelle. Car Comme mon fils est adapté de son autobiographie, écrite en 2018, L’Enfant de la cavale (Michel Lafon), avec Jean- Marie Drouet, l’homme qui l’a pris sous son aile, quand il n’était qu’un tout petit garçon, et avec qui il a partagé trois années de cavale. « Au départ, c’était quelqu’un qui ne voulait pas d’un môme, il s’est même arrêté en voiture devant les services sociaux, avec toutes mes affaires dans le coffre. Il aurait pu me laisser à l’Assistance publique pour que je sois placé, ou que l’on recherche ma mère. Mais il ne l’a pas fait. » Quand Radar Films, la production de Comme mon fils, achète les droits du livre, en 2019, c’est pour en faire une adaptation sur grand écran. Les financements tardant et la pandémie s’installant, le projet atterrit à TF1.

LE DÉBUT DE L’AVENTURE

Dès le départ, Tomer Sisley est associé à l’aventure. Cette histoire lui tient à coeur. Franck Brett, le réalisateur qui travaille avec lui sur la série Balthazar (TF1), peut en témoigner : « Tomer m’appelle une nuit, à 1 heure du matin, et me dit : “J’ai une histoire pour toi !”

Il y a de la poésie, des enfants, du braquage… il faut que tu la lises. » Le projet s’annonce colossal, car il faut reconstituer la France des années 90, tourner sur la Côte d’Azur durant les grandes vacances (condition sine qua non pour faire travailler le jeune Jordan Delassus, qui joue le petit garçon), imposer des acteurs moins « bankables » pour les seconds rôles, bousculer les codes de « la fiction maison ». Et… la magie opère ! Le réalisateur peut compter sur le soutien de Ludovic Guittet, avec qui il est en contact constant. Ils échangent des mots, des photos, des souvenirs, qui vont nourrir la fiction.

POUR JEAN-MARIE…

« Tomer n’arrêtait pas de me répéter : “J’espère que tu ne seras pas déçu du résultat, Ludo.” Mais le film, c’est 60 % du livre. C’est vraiment extraordinaire, ce respect qu’il y a eu pour notre histoire », se réjouit Ludovic Guittet, qui a lui-même participé au tournage avec sa fille, « pour le clin d’œil ». Sur place, il a été chamboulé par l’expérience : « Ça m’a mis un coup au cœur. Il y a tellement d’éléments et de séquences qui sont des copiés-collés de notre vie. Les tatouages que Tomer arbore sont des répliques de ceux de mon père », avoue-t-il. Seul regret pour tous : que Jean-Marie, le « papa » braqueur au grand cœur, incarné par Tomer, soit décédé un an avant le début du tournage. « Il aurait été très fier, parce qu’il était très impatient que le film se fasse. Malgré les pires âneries qu’il a pu faire, il a montré la plus belle partie de lui. »

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Télé7Jours par Amandine Scherer

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