Trois séries sportives feel good qui ont la gagne

S’il y a bien un thème bien retranscrit sur petit écran, c’est le sport. Que ce soit avec des animes ou en séries, l’esprit d’équipe transcende tout. Cette fois-ci on ne vous parlera pas de Friday Night Lights, mais on profite de la sortie récente d’Une équipe hors du commun sur Prime pour cette reco.

Ted Lasso sur Apple TV+

Pour de nombreux sériephiles, Ted Lasso figure probablement en haut du panier dans les comédies feel good. Avec son ton unique, sa bonne humeur, et ses personnages hauts en couleur, Ted Lasso raconte comment un entraîneur de football américain va débarquer en Angleterre pour coacher du (vrai) football. Dans la saison 1, il s’agissait de rire au choc des cultures, mais dans la saison 2, le travail sur les personnages est beaucoup plus abouti.

Jason Sudeikis campe le héros éponyme avec brio, mais la qualité de la série repose aussi sur l’ensemble chorale. Des joueurs qui prennent un peu plus d’importance au fil des épisodes à la directrice du club, chacun y trouvera son compte pour avoir un favori. Avec ce thème sportif, l’esprit d’équipe est évidemment évoqué ainsi que les problèmes d’ego. Mais la comédie répond présente là où on ne s’y attend pas également, sur la santé mentale par exemple ou sur la romance quand on est une femme de plus de 40 ans. En revanche, la saison 3 est officiellement annoncée comme la dernière. Nouvelle certes un peu triste, mais au moins on sait que la série finira selon les souhaits des créateurs.

Big Shot sur Disney+

Marvyn Korn est probablement l’anti Ted Lasso. Blasé par son poste d’entraîneur, viré de sa prestigieuse université pour mauvaise conduite, il se retrouve employé par un lycée privé pour coacher l’équipe féminine de lycéennes. C’est John Stamos (La fête à la maison) qui prête ses traits à cet anti-héros. Dans le rôle de son assistante, on reconnaîtra Jessalyn Gilsig (Vikings) qui ne se laisse pas marcher dessus pour autant. Il est vrai qu’on peut deviner la trajectoire de l’histoire, un homme un peu bourru qui redécouvre son cœur grâce à la passion et la fougue de la jeunesse. S’il y a un peu de ça, il y a aussi pas mal de twists et d’humour.

Évidemment on ne suivra pas que les adultes mais également les joueuses de l’équipe qui vivent leurs vies d’adolescentes bourgeoises. La série n’a pas été beaucoup promue en France avec le basket qui n’est pas si populaire que ça chez nous, mais elle été créée par des grands noms du petit écran à savoir David E. Kelley, Brad Garrett et Dean Lorey. Résultat, Big Shot est aussi une série feel good, peut-être un peu plus ado que les deux autres, mais toute aussi divertissante. Et elle aura bien une saison 2 qui sera aussi dispo sur Disney+.

A League Of Their Own sur Prime Video

A League of Their Own est une revisite du film du même titre (Une équipe hors du commun en français) avec Tom Hanks et Geena Davis qui se déroule toujours en 1942. Les références y sont nombreuses (bien entendu que la réplique « on ne pleure pas au baseball » est prononcée) même si les personnages ne sont pas identiques. L’histoire parle toujours de la ligue américaine féminine de baseball avec la création d’une nouvelle équipe pour rejoindre le championnat lors de la seconde guerre mondiale.

En format série, cela permet un approfondissement sur des sujets que le film effleurait. Il y a un arc narratif sur la ségrégation raciale de l’époque, et tout du long, on aborde la sexualité des personnages. Car disons-le, A League of Their Own est probablement l’une des séries les plus queer et inclusives du moment (homophobes, passez votre chemin). Tout le côté historique ajoute un bon point, avec des costumes et des vêtements vraiment réussis. La dramédie rejoint Ted Lasso sur l’aspect d’une équipe sous-estimée sur laquelle on ne parie pas un kopeck qui arrive à se démarquer. 

Abbi Jacobson (Broad City) qui interprète également l’héroïne co-crée la série avec Will Graham (Mozart in the Jungle).

Dans ces trois séries, il y a un point commun : leur personnage principal évolue autant que l’équipe avec laquelle ils sont. Car le sport avec ses valeurs les aident à devenir meilleurs.

Retrouvez La reco du week-end en podcast :
   

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Published by
Aki