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Trois mini-séries à revoir sur Lionsgate+

Pas le temps ce weekend de commencer une série de multiples saisons ? Pourquoi ne pas laisser une chance à ces mini-séries disponibles sur Lionsgate+ (anciennement Starzplay) ?

The Attaché

The Attaché propose une perspective de Paris vu par un couple d’Israéliens expatriés. Eli Ben-David réalise, écrit et joue dans ce qui est l’adaptation de sa propre vie. Dans un Paris pré-attentats de 2015, Avshalom juif d’origine marocaine et sa femme Annabelle, qui vient d’accepter un poste d’attachée à l’ambassade de Paris ,débarquent avec leur fils. Lui est musicien et s’inquiète de perdre son identité en suivant sa femme d’origine française.

Le drame mélange choc culturel et difficultés d’intégration en rappelant à quel point la religion joue également dans tout ça. Avshalom qui n’était pas habitué à être un homme au foyer a du mal à accepter que sa femme soit celui qui subvient aux besoins de sa famille. Le coup est d’autant plus dur à encaisser que sa femme semble s’épanouir de plus en plus à son poste alors que leur couple fait face à des obstacles. Au-delà de l’aspect dramatique, il y a un fond politique avec de l’anti-sémitisme et de racisme dans la série.

Pour la sortie de la série en 2019, on avait interviewé son créateur.

We Are Who We Are

La série HBO du réalisateur italien Luca Guadagnino (Call Me By Your Name dont le film est également disponible sur la plateforme) raconte les frasques d’un groupe d’adolescents. Sortie en 2019, il s’agissait de la première incursion du réalisateur dans le petit écran. We Are Who We Are se déroule sur une base militaire américaine localisée en Italie et se concentre sur un duo d’amis qui se sentent décalés par rapport aux autres ados. La vie sur une base n’est pas de tout repos, et quand l’ordre et l’autorité sont difficiles à suivre, surtout à cet âge charnière, la communication entre parents et enfants semble quasi inexistante.

Côté casting, on reconnaîtra Chloë Sevigny, Jack Dylan Grazer (le jeune héros de Shazam!) ou encore Alice Braga (Reine du sud) mais les autres nouveaux venus ne sont pas en reste. La poésie de Guadagnino est présente avec des plans contemplatifs, mais transposés à la série parfois le rythme peut paraître un peu lent. Les thématiques de l’identité et du genre sont abordées mais aussi celles de l’amitié et du rôle de parents. Si parfois la série réussit à nous surprendre, elle ne se détache jamais de son ton laconique qui pourrait bien en lasser plus d’un·e.

Dublin Murders

L’une des scénaristes les plus en vogue au Royaume-Uni est sans doute Sarah Phelps, qui a signé notamment The Crimson Field ou encore les derniers Ils étaient dix et De grandes espérances. Inspirée des romans de Tana French, Dublin Murders comme l’indique le titre se passe à Dublin, dans une Irlande grisâtre et pluvieuse. Les inspecteurs Rob Reilly et Cassie Maddox respectivement campés par Killian Scott et Sarah Greene enquêtent sur un meurtre en 2006 qui serait relié à un autre crime de 1985. Des secrets habitent le duo qui les lient évidemment aux meurtres.

En huit épisodes, Dublin Murders boucle l’enquête qui donne des petites miettes à ramasser à chaque épisode avant de dévoiler le grand final. Comme d’habitude dans une série de Phelps, il ne s’agit pas d’une simple enquête policière, la psychologie des personnages est importante également. Chacun doit affronter ses démons pour faire la paix avec leur passé. Sans révolutionner le genre, la série saura satisfaire les amateurs.

Avec ces trois mini-séries, vous n’aurez pas besoin de sacrifier votre weekend entier devant une série !

Retrouvez La reco du week-end en podcast :
   

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Published by
Aki