On peut être perdu dans son couple, savoir pertinemment qu’on ne contrôle pas ses émotions ou juste chercher à un combler un vide, l’amour reste l’une des thématiques favorites des scénaristes. Et on vous présente trois séries qui parlent d’amour autrement.
Créée par Lisa Linnertorp, Threesome est comme son titre l’indique une histoire de plan à trois. David et Siri sont en couple depuis le lycée et pour pimenter un peu leur relation, un soir, ils vont ouvrir leur couple à Camille pour un plan à trois. Cette nuit va entraîner toute une remise en question de leur couple et de leurs sentiments, de la fidélité et de l’amour.
Les relations romantiques sont compliquées depuis la nuit des temps et David et Siri ne sont qu’une illustration parmi d’autres. La série suédoise ne craint pas des scènes assez graphiques et embrasse complètement la jeunesse de ses personnages. Des incertitudes aux choix erratiques, Threesome connait quelques faiblesses au niveau de l’écriture mais propose une vision universelle des interrogations amoureuses.
Pour sauver son père du cancer, Hazel va devoir retourner au Hub et montrer à quel point son mari milliardaire est parfait et pas du tout un criminel. Retrouvez l’univers d’anticipation de Made for Love qui mixe l’humour et le monde paradisiaque de Upload et le malaise et la satyre de Black Mirror. La saison 2 est toute aussi bizarre que la première avec des personnages mi-figue mi-raisin le tout soutenu par un casting très solide que ce soit la charismatique Cristin Milioti ou l’inimitable Ray Romano.
Les showrunneuses Christina Lee et Alyssa Nutting se plongent encore plus dans la science-fiction pour cette saison, jusqu’à avoir leurs héros télécharger leurs esprits dans le cloud. Made for Love pousse encore plus loin l’humour noir et absurde et pourrait bien perdre quelques spectateurs en chemin. Heureusement, ses personnages réussissent toujours à nous accrocher, et on veut vraiment savoir si cette Hazel va réussir à faire tomber Byron et si les sentiments programmés ne sont-ils pas plus rassurants que des sentiments spontanés ?
Imaginez un jeune à peine sorti de l’adolescence qui ne sait pas quoi faire de sa vie dans une société uchronique où le matriarcat a remplacé le patriarcat. Il doit faire face au sexisme ordinaire dans une industrie où tout est exacerbé : celui du porno. Voici donc Romain alias Buck, 18 ans révolus, étudiant en socio qui veut prouver et provoquer quelque chose en devenant acteur porno dans Des gens bien ordinaires.
Filmé en 4/3 pour rappeler la fin des années 90, Des gens bien ordinaires marque la première fiction en série d’Ovidie. Ce qui change des séries actuelles, c’est qu’on n’est pas dans une situation où la technologie peut changer le monde, on revient aux sources du combat avec des armes beaucoup plus terre-à-terre : les bonnes vieilles actions ou l’oral. Ce projet est la continuité du court-métrage Un jour bien ordinaire de la réalisatrice. Et la réalité est là, le porno, ce n’est pas si trash ou si provoc que ça finalement, ce sont juste des gens ordinaires qui ont un boulot ordinaire avec certains qui s’ennuient et d’autres qui abusent, mais qui restent jugés par le reste de la société.
Retrouvez ces trois séries parlant de relations et d’amour différemment sur myCanal.