Dans la famille Disney+ je demande la dernière production française. Elle s’appelle Oussekine, elle est composée de quatre épisodes et rassemble un casting 5 étoiles. Retour en 1986 durant les manifestations étudiantes contre le projet de réforme Devaquet. Alors qu’il cherchait juste à quitter les rues parisiennes qui s’agitaient, Malik Oussekine se retrouve mort sous les coups de policiers. Que s’est-il vraiment passé ? C’est ce que la mini-série d’Antoine Chevrollier (Baron noir) va dévoiler en quatre épisodes prenants et bien ficelés sur Disney+, et c’est lui-même qui l’explique dans notre interview.
Très ambitieuse, Oussekine retrace les événements et le procès de l’affaire. Un travail rigoureux d’investigation a été effectué pour préparer la série comme l’expliquent justement son créateur et son réalisateur. Lorsqu’il s’agit d’aborder une affaire nationale à l’impact social, il faut savoir respecter les concernés à savoir la famille. De plus, la production ultra léchée nous plongera dans ce Paris des années 80 avec un premier épisode où à la radio blasée L’aziza de Balavoine.
Tout au long des quatre épisodes, on ressent vraiment le poids pesant sur tous les personnages, que ce soient les « vilains » policiers ou la famille de la victime. Entre colère et mépris, l’ensemble fait un travail brillant pour mieux montrer l’outrage des faits. Oussekine est d’autant plus marquante aujourd’hui quand la discussion autour des violences policières est à son paroxysme en France tout comme ailleurs dans le monde, alors que le système politique leur accorde de plus en plus de laissez-passer. L’affaire Malik Oussekine retrouve bien écho dans les affaires contemporaines et c’est même révoltant que cela puisse encore arriver.
L’équipe créative composée du réalisateur Antoine Chevrollier et des scénaristes Faïza Guène, Cédric Ido et Julien Lilti nous parle de la série.
Les quatre épisodes sont à découvrir en intégralité sur Disney+ le 11 mai.