Dans cette reco du weekend, voici trois séries qui vont vous rappeler pourquoi les sériephiles ont tous un nerd en nous.
Avec déjà trois saisons à son actif, The Orville a mis un peu de temps pour trouver son ton. Si la première saison peinait à exploiter la dynamique entre les personnages, la saison deux et trois embrassent entièrement la parodie pour offrir un humour de meilleure qualité. Bien sûr, on reste dans un produit de Seth MacFarlane, c’est-à-dire sans grande subtilité, mais dont la formule fonctionne tout de même. Allez explorer la galaxie à bord de l’USS Orville mené par le capitaine Ed Mercer (MacFarlane lui-même) secondé par Kelly Gracer (Adrianne Palicki). Une équipe de bras cassés comme on les aime qui illustre parfaitement la différence entre bêtise et génie.
Cet hommage à Star Trek ressemble à une parodie mais elle partage avec son mentor cette réflexion de la tolérance envers la vie extraterrestre. Enfin, de base, The Orville reste une comédie bien ancrée dans la culture américaine. Mais qu’on aime ou qu’on aime pas Seth MacFarlane, il faut reconnaître que sa créativité ne connait pas de limite. L’homme derrière American Dad a su créer un univers riche en références de science-fiction qui ne fait que s’étoffer.
Il y a assez peu de comédie dans l’univers de la science-fiction pour que The Orville soit à part. On va citer également Resident Alien qui est diffusé actuellement sur SyFy.
Grand classique des séries des années 2000, Chuck aura gagné plus d’un cœur. Son héros interprété par Zachary Levi était charmant et maladroit et grâce à ses nouvelles compétences acquises par hasard, en ont fait un héros malgré lui comme on les aime. Chuck est un nerd, un passionné d’informatique qui travaille dans un magasin d’électroménager et un jour toutes les données de la NSA et de la CIA se retrouvent « téléchargées » dans son cerveau. C’est là que le début des galères va commencer, mais aussi le début de belles amitiés et d’une romance bien écrite. Dire qu’aujourd’hui le petit Chuck est devenu Shazam…
La série créée par Josh Schwartz (oui, le papa de Newport Beach ou encore de Gossip Girl) a su assembler une communauté de fans qui se sont démenés pour que leur série favorite soit renouvelée, notamment à la fin de la saison 2. Quelques sériephiles se rappelleront de l’opération Subway, des fans américains qui ont acheté les sandwichs de la fameuse chaîne et envoyaient leurs reçus à la NBC pour montrer que les téléspectateurs de Chuck étaient bien actifs et présents. En tout cas, cinq saisons composent au total la série pour le plus grand plaisir des fans.
Dans Silicon Valley, le cliché des start-ups et des geeks a la vie dure. Il faut trimer pour s’en sortir et c’est ce que prouve quatre programmeurs qui brainstorment dans un incubateur. Martin Starr (qui reprend son rôle dans la suite de Party Down), Jimmy O. Yang (Space Force), Kumail Nanjiani (bientôt dans Obi-Wan Kenobi) ou encore Thomas Middletich (B Positive) font partie des programmeurs qui vont tout donner pour réussir à percer dans le milieu. Les références sont moins pointues que dans The Big Bang Theory et de manière globale, les personnages sont quand même moins « geeks ».
Silicon Valley est une workplace comédie qui coche toutes les cases du genre. Vous allez adorer détester certains personnages qui semblent au premier abord posséder qu’un seul trait de caractère, mais au fur et à mesure, on creuse sous cette première couche et finir par s’attacher. Certaines références vous passeront par-dessus la tête mais cela ne vous empêchera pas de rire et de passer un bon moment. L’intégrale des six saisons est disponible sur OCS ou via myCanal.