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Interview Luchon #5 : les confidences déjantées d’Amaury et Quentin, créateurs du Vidéo Club.

Le Vidéo Club, c’est le projet de deux copains : des sketchs variés dans diverses univers. Se présenter au Festival de Luchon chaque année, c’était devenue une tradition. Pour la 20e édition, ils sont sélectionnés pour le Prix du Public Webséries ! On a pu discuter avec Amaury et Quentin de leur projet.

Pouvez-vous vous présenter et expliquer en quelques mots votre projet

Amaury : Bonjour le Blog de BetaSeries. Je suis un peu ému de te parler enfin !
Quentin : Moi aussi, je suis content !
A : J’ai 29 ans, je suis comédien et j’ai une grande passion pour les pâtes.
Q : Tout pareil sauf que j’ai 30 ans et j’aime la gym.
A : En fait c’est pas pareil…
Q : Oui mais je suis ému, c’est la première fois que je parle au blog de BetaSeries.

Pourquoi choisir ce format en particulier ?

A&Q ensemble : On a commencé en 2014 quand internet commençait à aller vers des formats un peu plus longs que les podcasts. C’était une bonne manière de raconter des histoires qui nous intéressaient avec une économie qu’on pouvait maitriser à peu près.
Q : C’est aussi parce qu’un de nos projets de série chez France 4 a été refusé et comme Internet acceptait tout le monde…
A : Pourquoi tu dis ça ?
Q : On a dit qu’on faisait notre “interview de la maturité” et qu’on disait tout au Blog de BetaSeries…
A : Ok. La prochaine question ?

Comment s’est formée l’équipe ? Les acteurs ont-ils passé un casting ? Comment avez-vous recruté les techniciens ?

Q : Quand on a commencé, avec Amaury, on avait beaucoup de temps libre, mais vraiment beaucoup.
A : Ok, tu vas vraiment tout dire… Super…
Q : Et ensuite comme il fallait des gens pour nous filmer, on a demandé à des étudiant en cinéma, des potes qui avaient une caméra, bref tout ceux qui avait du temps libre comme nous de bosser avec nous et c’est comme ça qu’on a fait notre premier sketch.

Comment est venue l’idée du “vidéo club » ?

A : Comme on avait des envies différentes sur des thèmes, des genre et des ambiances on décidé de retrouver l’ambiance des vidéos clubs de notre enfance : plein d’histoires dans un seul et même lieu.
Q : J’allais pas vraiment dans les vidéos clubs quand j’étais jeune.
A : Arrête maintenant !

Que voulez-vous que les spectateurs retiennent du Vidéo Club ?

Q : Que dans LA RENCONTRE ce n’est pas une perruque mais bel et bien les cheveux d’Amaury et que la coupe mulet ne me va pas si mal.

Une anecdote à raconter sur le tournage ? Un épisode marquant à tourner ?

A : Quentin a eu des difficultés d’ordre gastrique durant le tournage d’un sketch et comme tout était lancé nous ne pouvions pas décaler le tournage. Comme Quentin est très fan d’Harrison Ford dans Indiana Jones, disons qu’il a voulu rendre hommage à son idole et continuer le tournage.
Q : On n’avait dit pas ça !
A : C’est l’interview de la maturité , je dis tout ! Allez prochaine question, je suis chaud !

Comment et pourquoi vous êtes-vous inscrits au Festival de Luchon ?

A : Notre premier projet de série, nous l’avions envoyé à Luchon et nous n’avions pas été pris à l’époque du coup c’est une tradition pour nous d’envoyer nos séries là-bas.

Ça représente quoi pour vous d’avoir été sélectionné ?

Q : On est hyper heureux !
A : Sauf que maintenant il va falloir qu’on se trouve une autre tradition. Qu’est-ce que ça nous a coûté en timbres depuis 2014 quand même !

Instant pub : pourquoi est-ce que vous devriez remporter le prix du public ?

A : Pour tout l’argent et le temps qu’on a passé au Internet Café de la place des Abbesses pour envoyer nos dossiers, le public doit nous récompenser.
Q : Le patron a dû s’acheter une villa au bord de la mer grâce à nous.

Dernière question : vous utilisez BetaSeries ?

A&Q (en même temps) : Non mais depuis cette interview, oui ! Vous nous avez convaincu !
A : C’est dingue, comment tu savais que j’allais dire ça ?
Q : Je sais pas, depuis que j’ai fait l’interview de la maturité, je suis un autre homme.
A : En tout cas merci le blog de BetaSeries, grâce à toi on a passé un fabuleux moment. Et si ce n’était pas ça finalement, l’interview de la maturité…

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Maretoh