Goldorak, le dessin animé culte est enfin disponible sur ADN

Goldorak figure parmi les séries d’animation les plus symboliques de la télévision française des années 80. Série d’animation produite dans la seconde moitié des années 70 par Toei Animation, elle fait son apparition en France dès la première émission de Récré A2, déjà présentée par Dorothée. Cette série est issue de la première vague de franchises japonaises consacrées aux robots géants, ou « mécha ». Goldorak a initié toute une génération à la culture nippone. Le générique culte de 1978 reste inoubliable.

La saga met en scène Actarus, un souverain extraterrestre déchu qui parvient à rejoindre la Terre à bord d’un robot géant, Goldorak, volé à son ennemi, l’empire de Vega. Mais quelques années plus tard, la menace de l’empire de Vega surgit à nouveau lorsque ce dernier décide de conquérir la Terre. Aidé de ses amis Alcor et Vénusia, Actarus devra leur faire face à bord de Goldorak, ce robot géant dont les capacités guerrières constituent le dernier rempart contre l’invasion. Par bien des aspects, Goldorak reste une licence contemporaine et transmet des valeurs universelles comme l’amitié, la solidarité, le sacrifice et la protection de la planète face à la soif de pouvoir de personnages bellicistes. On a quasiment l’impression que Goldorak a une connexion intime avec Actarus. Il y a aussi cette idée qu’une machine peut faire le mal comme le bien puisque Goldorak appartenait à l’empire belliciste. Ce titre est dramaturgique et tragique. Il met en scène des combats, la perte d’être chers. Planète ravagée par les radiations, les Golgoths vaincus qui finissent toujours par exploser dans d’immenses champignons atomiques, on y observe également le trauma du nucléaire en référence aux victimes d’Hiroshima et de Nagasaki.

L’apparition d’un nouveau golgoth, un robot parfois autonome ou parfois contrôlé à distance, par épisode, les techniques de combat (astérohache, vulguropoing, cornofulgur, etc.) et les multiples combinaisons d’assemblage avec les autres vaisseaux d’Alcor, Vénusia ou Phenisia sont autant d’éléments emblématiques de la série qui pourront séduire un nouveau public tout en enchantant les adultes qui ont découvert « ce merveilleux robot de lumière et d’acier » il y a maintenant plus de 20 ans. ». Goldorak a marqué une génération d’enfants et en a inspiré plus d’un qui, devenus adultes, relancent le mythe à l’instar de Xavier Dorison, auteur du Troisième Testament et ténor de la BD francophone. Il a sorti un album copieux de près de 168 pages baptisé Goldorak, en octobre dernier, rendant ainsi hommage à Go Nagai, son créateur originel et Dieu vivant du manga et de l’anime au Japon.

Goldorak illustre, encore une fois, les nombreuses passerelles existantes entre l’animation japonaise et la BD. ADN, toujours dans sa volonté de faire découvrir les chefs-d’œuvre historiques de l’anime et de l’animation, est fier de compter Goldorak dans son catalogue pour contribuer à la diffusion du patrimoine culturel japonais. Après avoir dernièrement ajouté Ken le Survivant à son catalogue, ADN a mis à disposition la totalité des épisodes de Goldorak en version française sur sa plateforme. ADN n’oublie pas les amateurs de version originale : les 52 premiers épisodes sont disponibles en version japonaise sous-titrée depuis le 7 décembre dernier et les 22 épisodes restants ne devraient plus tarder à arriver. C’est d’ailleurs la seule plateforme à proposer la version originale sous-titrée de cette sublime série animée.

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec ADN.

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BetaSeries