Présente en compétition du festival Canneséries il y a quasiment 1 an, la série finlandaise L’homme de la chambre 301 arrive enfin sur nos écrans sur la chaine et le site de ARTE. Dans ce thriller nordique, on suit l’histoire d’une famille qui part en vacances en Grèce et pense reconnaitre le tueur de leur petit-fils logeant à la chambre 301 de leur hôtel, Ellias. Mais douze années se sont passées depuis les faits, alors le doute subsiste : est-ce bien lui ? Pourquoi les aurait-il suivis ? Est-ce lui qui envoie de lettres anonymes et menaçantes depuis plusieurs jours ?
La série est ainsi racontée sur deux temporalités : en 2007, lors du décès tragique du petit Tommi pendant une retraite familiale au bord d’un lac, et en 2019, pendant ces vacances qui tourneront vite au drame. Au fur et à mesure des 6 épisodes, la série épluche l’oignon de son intrigue centrale, dévoilant des dynamiques familiales toxiques et mensongères. En jonglant ainsi entre les deux époques, on saisit progressivement que les Kurtti ont bien des choses à cacher, y compris entre eux. Comment se remettre d’un tel traumatisme ? Le temps ne soigne pas le deuil, surtout quand le passé ressurgit au plus mauvais des moments.
Vous l’aurez compris, L’homme de la chambre 301 est un drame familial doublé d’un thriller haletant dans la grande tradition des nordic noir. Et pourtant, la mini-série est l’oeuvre de Kate Ashfield (Shaun of the Dead), actrice et scénariste britannique qui s’est empreignée de la culture finlandaise pour proposer une histoire authentique et locale. La créatrice s’est aussi entourée d’une équipe finlandaise et a notamment eu l’aide précieuse du studio Warner Bros. Nous avions pu nous entretenir avec elle lors du festival Canneséries l’année dernière :
Article écrit dans le cadre de notre partenariat avec ARTE.