Samuel Little a fait 93 victimes entre 1970 et 2005, soit plus que Ted Bundy, Jeffrey Dahmer et John Wayne Gacy combinés. Dans Confronting a Serial Killer, on suit la journaliste et écrivain Jillian Lauren dans sa quête de la vérité, levant le voile sur toutes ces victimes non identifiées. À la production, on retrouve une pointure du documentaire dit true crime, Joe Berlinger, connu pour la série Netflix Ted Bundy : Autoportrait d’un tueur ainsi que la trilogie Paradise Lost récompensée aux Oscars.
L’histoire de Samuel Little glace le sang : grâce à la démocratisation de l’ADN au début des années 2000, il est incarcéré pour le meurtre de trois jeunes femmes commis 20 ans auparavant. Son casier judiciaire est édifiant : il est accusé à de nombreuses reprises d’avoir assassiné des prostituées, mais échappera à chaque fois à la conviction. Son inculpation en 2012 va ouvrir une enquête pour sa participation à des dizaines d’autres meurtres sur les trois dernières décennies.
En sa qualité de « tueur le plus prolifique des États-Unis », Samuel Little a laissé derrière lui de très nombreuses familles endeuillées et parfois lésées par le système judiciaire. Ses victimes étant pour la plupart des prostituées et toxicomanes de couleurs, leur traitement par la justice pénale n’a pas été des plus exemplaires.
On parle ainsi des « Less dead », une catégorie de victimes marginalisées qui comprend les SDF, les prostituées, les vagabonds et même les migrants. Confronting a Serial Killer est aussi l’histoire de toutes ces femmes dont la mort met en lumière un problème systémique dans le système judiciaire américain.
Comme pour chaque série documentaire true crime, on vous conseille bien sûr de ne pas vous renseigner avant sur toute l’affaire, qui a connu ces trois dernières années de nombreux développements.
Article écrit dans le cadre de notre partenariat avec STARZPLAY.