Le Festival des séries de Berlin touche à sa fin et le jury présidé par Nick Vallelonga (Green Book) a révélé le palmarès de cette année. Sans surprise, Unorthodox a tout écrasé sur son passage en repartant avec 3 prix, dont celui de la meilleure série dramatique. Retrouvez notre interview exclusive de sa créatrice, Anna Winger.
La série espagnole La línea invisible repart avec le prix de la meilleure mise en scène, on s’attend à la voir émerger sur la scène internationale d’ici peu !
MEILLEURE SÉRIE DRAMATIQUE Unorthodox (Netflix)
MEILLEURE SCÉNARIO POUR UNE SÉRIE DRAMATIQUE Anna Winger et Alexa Karolinski pour Unorthodox (Netflix)
MEILLEURE RÉALISATION POUR UNE SÉRIE DRAMATIQUE Mariano Barroso pour La Linea Invisible (Moviestar+)
MEILLEURE ACTRICE DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE (PREMIER RÔLE) Shira Haas dans Unorthodox (Netflix)
MEILLEURE ACTEUR DANS UNE SÉRIE DRAMATIQUE (PREMIER RÔLE) Gal Toren dans The Chef
MEILLEUR SECOND RÔLE Georg Friedrich dans Freud (Netflix)
MEILLEURE SÉRIE COMIQUE Operation Buffalo (ABC Australia)
Nous avons pu nous entretenir avec le scénariste et producteur oscarisé Nick Vallelonga qui présidait pour la première fois un jury de ce genre.
Quelles sont les particularités de la sélection de cette année ? Y-a-t-il une homogénéité parmi toutes ces séries ?
Cette année nous avons large éventail de séries, toutes aussi différentes et excellentes à leur façon. Chacune se démarque en racontant une histoire différente.
BERLINS SERIES est très porté sur les séries internationales, quelle est selon vous la différence entre une fiction locale et une fiction internationale ? Est-ce que l’écriture diffère entre les deux ?
Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de différences. Il s’agit avant tout d’écriture, de personnages et des histoires que l’on raconte. Je les ai trouvées toutes captivantes, du même niveau que les meilleures séries qui se font en ce moment. Il n’y avait aucune différence pour moi, je me suis laissé embarqué dans chacune d’entre elles. Quand une série est bonne ou même géniale, le pays dans lequel elle a été produite n’a pas d’importance.
Beaucoup de fictions dans la sélection sont basé sur des faits historiques. Est-ce qu’il est plus dur d’écriture des intrigues en considérant la justesse historique ou au contraire est-ce plus simple de se baser sur des faits réels ?
Tout processus d’écriture est difficile, que vous écriviez de la pure fiction ou que vous racontiez une histoire vraie. Evidemment quand il s’agit de fiction, vous pouvez aller dans n’importe quelle direction avec votre histoire et vos personnages, mais quand c’est une histoire vraie, vous devez rester fidèle à ce qui s’est réellement passé. Quand j’ai écrit Green Book, une histoire vraie sur mon père, j’ai essayé de rester fidèle à ce qui s’est passé. Mais dans un film, vous devez prendre des libertés créatives pour raconter l’histoire en 2 heures. Dans le cas d’une série, vous avez plus de temps pour laisser l’histoire vraie « respirer ».
Sur quels projets travaillez-vous en ce moment ?
Je suis en train d’écrire plusieurs séries basées sur des histoires vraies, donc je vais j’espère être capable de capturer le cœur de la vérité, l’une d’elle est une biographie du gangster Lucky Luciano, pour Mediaset et Leone en Italie.
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