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Les documentaires s’invitent au Festival de Deauville 

Article écrit par Mathilde Dandeu.

En immersion au Festival du film américain de Deauville avec notre partenaire OCS, ce n’est pas de séries dont va vous parler l’animateur Kevin Elarbi, mais de documentaires présentés pour cette occasion : « Kirk Douglas, l’indompté » d’Hubert Attal et Vic de Mayo, « Deauville et le rêve américain » de Daphné Baiwir et Sebastien Cruz et « Kubrick par Kubrick » de Gregory Monro. 

Kevin Elarbi est allé à la rencontre de ces scénaristes, réalisateurs, producteurs, pour comprendre l’écriture d’un documentaire et sa différence avec celle d’une fiction « normale », les challenges auxquels ils ont dû faire face, comment s’établit une relation de travail entre un réalisateur, scénariste et producteur, quel est le rôle de chacun dans la création et la conception.

« Kirk Douglas, l’indompté » réalisé à l’occasion des 100 ans du comédien par le réalisateur Hubert Attal et le producteur Vic de Mayo. Ensemble ils ont retracé la vie de Kirk Douglas, ses principales étapes, ses principaux films. Pour Hubert Attal, Kirk Douglas c’est : «  Le western, les bagarres incroyables » ou encore le film «  L’homme qui n’a pas d’étoile » de King Vidor en 1955. Si beaucoup ont l’image d’un acteur à la force physique incroyable, le film souligne que c’est avant tout une force intellectuelle et un mécène du théâtre. Une écriture complexe, comme le confirme Vic de Mayo :  « C’est bien plus difficile à faire qu’un portrait ! », sur une légende à la carrière fulgurante. Le documentaire et d’ores-et-dejà disponible à la demande sur OCS.

Hubert Attal fait part de son engouement pour repartir sur les routes américaines pour retracer cette fois-ci l’histoire de ces actrices, réalisatrices, scénaristes pionnières du cinéma hollywoodien. Des artistes qui ont insufflé une nouvelle image de la femme dans le cinéma américain. Pourtant, elles sont parfois oubliées dans l’histoire comme le rappelle la réalisatrice et le producteur du documentaire «  Deauville et le rêve américain » Daphné Baiwir et Sébastien Cruz, en citant « Et la femme créa Hollywood » de Julia Kuperberg et Clara Kuperberg .

« Deauville et le rêve américain », un documentaire qui retrace les premières années de ce festival créé par André Halimi et Lionel Chouchan, et produit par Les Films de la Plage). Un documentaire qui fait écho au cinéma américain, avec les blockbusters d’un côté et les petits films indépendants et très cinéphiles de l’autre. Deux univers différents et pourtant indispensables pour faire le cinéma ! Un film avec un travail de recherches en amont, mais à l’écriture libre, spontanée, sans barrière pour une émotion authentique. Daphné Baiwir s’attelle à l’écriture du scénario seulement au montage. « Deauville et le rêve américain » ce sont des rencontres avec des inconditionnels du cinéma !

Daphné Baiwir et Sebastien Cruz ont pu s’entretenir avec l’acteur Michael Douglas qui a rencontré sa femme Catherine Zeta-Jones au festival du film américain de Deauville en 1999, alors qu’il était en compétition pour « Perfect Murder » et elle pour « Le masque de Zoro ». C’est aussi Claude Lelouch, qui a réalisé « Un homme et une femme » en 1966, dans le plus grand hôtel de Deauville Le Normandy ou séjourne les personnalités invitées au festival. Les acolytes travaillent sur leur prochain documentaire «  King of Screen », dédié aux cinéastes qui ont adapté Stephen King au cinéma et nous amène sur les traces du réalisateur Gregory Monro pour son documentaire «  Kubrick par Kubrick ».

« Kubrick par Kubrick » réalisé par Gregory Monro a valu deux ans de travail, pour une écriture et une production cinématographique. « Kubrick par Kubrick » va au-delà du documentaire, il est conçu pour être dévoilé sur grand écran, tout comme les films du cinéaste. Le réalisateur s’est entouré de l’une des figures les plus emblématiques de la critique du 7e art : Michel Ciment, membre du comité de rédaction de la revue « Positif ». Gregory Monro relate que Michel Ciment est l’un des seuls à avoir réussi à faire parler Kubrick pour son ouvrage « Kubrick ». L’artiste n’aimait pas les interviews, n’aimait pas parler de lui, de ses films, mais avait un affect particulier pour les critiques françaises. Une relation intellectuelle se créer entre Kubrick et Michel Ciment, que Kevin Elarbi compare à celle entre Alfred Hitchcock et François Truffaut. Gregory Monro nous guide dans la filmographie de Stanley Kubrick, et conseille aux plus jeunes qui le découvrent les films : « Barry Lyndon », « Dr. Strangelove » et « Spartacus ». Pour les plus cinéphiles, son choix se tourne vers « 2001 : L’Odyssée de l’espace », « Day of the Fight » et «Shining ».

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BetaSeries