Les producteurs exécutifs Jordan Peele et Simon Kinberg revisitent la série culte La Quatrième Dimension et renouent avec la tradition de la narration sociale. À travers l’introspection et l’auto-analyse, la seconde saison nous emmène dans une dimension riche de possibilités infinies.
Si vous avez aimé : Black Mirror, Tales From The Loop, La Quatrième dimension (1959)
Nous avons fait les choses dans le désordre sur BetaSeries sur The Twilight Zone : après une reco du week-end dédiée à la série il y a un peu plus d’une semaine, voici donc ce que nous pensons de sa saison 2. Et le désordre, c’est aussi la manière dont vous pouvez en regarder les épisodes sur myCANAL puisque chacun d’entre eux propose une intrigue bouclée. Pour rappel, The Twilight Zone est une collection d’histoires courtes clairement penchées vers l’étrange, le fantastique et le paranormal, reprenant ainsi le concept de la série de 1959 qui a tant influencé le genre encore maintenant.
Si la saison 1 avait peiné à convaincre malgré quelques moments de grâce, la saison 2 arrive-t-elle à remonter la pente ? Après le visionnage des 10 épisodes, il est compliqué d’en émettre une critique globale, car ce qui fait la force de la série (sa variété) peut aussi être sa faiblesse (son inégalité). Tout comme Black Mirror, certaines histoires sortent clairement du lot, soit par leur originalité, soit par leur relecture maline d’un concept de genre pourtant éculé.
Devant ce type de récit, le spectateur est invité à deviner le « truc » dès les premières minutes et s’efforcera de percer à jour le mystère qu’on lui propose tel un puzzle. Mais ce puzzle manque ici parfois de pas mal de pièces, tant les intrigues sont parfois cousues de fil blanc. Le twist a alors l’effet d’un coup d’épée dans l’eau une fois devant les dernières minutes de certains épisodes. Mais tout n’est évidemment pas à jeter alors voici ceux qu’on vous conseille de regarder avant de vous lancer dans le reste :
Si on préfère cette saison de The Twilight Zone à la première, la série est encore trop inégale pour nous convaincre, la faute à des twists parfois flagrants et des concepts traités sans vraiment de subtilité. Mais l’avantage de ce format dit anthologique, c’est qu’on reste pour ces quelques épisodes, ceux qui nous ont fait réfléchir plus que les autres par ces incursions dans l’étrange possibles uniquement… dans la Quatrième Dimension. (On le fait bien non ?)