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4 raisons de regarder Fringe sur Amazon Prime Video

On l’a accusée de n’être qu’un ersatz de X-Files mais Fringe a réussi en 5 saisons à trouver sa propre voie. Diffusée entre 2008 et 2013 sur la FOX (et sur TF1 en France), la série a traversé bien des phases pour prétendre au statut quasi culte qu’elle a aujourd’hui. De ses débuts peu encourageants il faut le dire, elle a rectifié le tir pour devenir une vraie série de science-fiction convaincante.

À l’occasion de la mise en ligne de ses 5 saisons sur Amazon Prime Video en juin, on vous dit pourquoi il est temps de voir (ou revoir) Fringe.

Une mythologie captivante

Oui, Fringe est une série à mythologie. Peu étonnant quand on connait J.J. Abrams, mais celle-ci a le mérite d’être claire et prenante. Alors que la première saison propose un format dit procedural, racontant une enquête par épisode à la X-Files (toujours elle), Fringe met progressivement en place dès sa seconde saison un arc narratif qui englobe toute la série. On ne voudrait absolument pas spoiler mais entre la première et la cinquième saison, la différence de ton et d’univers est vertigineuse. En creusant des thématiques qui impactent en profondeur ses personnages et leur monde, Fringe s’est bonifié d’année en année en trouvant sa tonalité au croisement de la hard SF, de l’horreur et du drame intime. On vous conseille de persévérer, c’est LA série du hope watching par excellence.

Un casting remarquable

Si Fringe fonctionne autant, c’est avant tout grâce sa distribution d’acteurs et donc, ses personnages. Anna Torv transcende le rôle de l’agente sceptique face à l’inexplicable pour proposer une partition tout en nuance, favorisée par une intrigue toujours plus exigeante pour son personnage. Joshua Jackson fait complètement oublier son rôle de Pacey dans Dawnson alors qu’il enchainera ensuite les réussites dans The Affair, Dans leur regard ou encore Little Fires Everywhere. Mais le pilier de Fringe, c’est bien John Noble qui revisite l’archétype du savant fou dans le rôle de Walter Bishop, un personnage multifacette qui nous offre sûrement l’arc narratif le plus bouleversant de la série. Et c’est sans compter les nombreux seconds rôles qui réjouiront tout fan de séries, mais dont on ne divulguera pas l’identité afin de préserver la surprise pour les nouveaux venus.

Une pincette d’humour bienvenue

Si Fringe prend de toute évidence son intrigue au sérieux, elle s’autorise à de nombreuses reprises des pointes d’humour et de dérision. Quand une série jongle à ce point avec différentes tonalités, il y a toujours le risque de tomber à plat, mais Fringe l’accomplit avec brio notamment grâce au personnage de Walter. Son excentricité quasi lunatique combinée aux intrigues parfois farfelues des scénaristes procurent à la série des moments bienvenus de légèreté. Ici, la science frôle constamment avec l’étrange et l’absurde, ce qui doit avoir sûrement un lien avec la fixation de Walter pour le LSD. Mais ce n’est qu’une supposition.

Une série à regarder plusieurs fois

Nous vous posions il n’y a pas si longtemps la question du rewatch de séries. Fringe se prête totalement à la pratique puisque de nombreux détails cachés dans les épisodes ont parfois des incidences trois saisons plus tard. À l’instar de Lost, un second visionnage permet d’aborder la série d’un regard plus initié afin de capter ces détails et symboles qui connectent toutes les saisons entre elles. Si vous aviez regardé la série en même temps que sa diffusion il y a une dizaine d’années, son arrivée sur Amazon Prime est la parfaite occasion de la revisiter.

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Published by
Hugo Clery